Le football:Topic officiel

Avec De Melo et Aubameyang

Deux noms inattendus se sont glissés dans le onze de départ de Lille, pour le match face à Marseille ce dimanche à Montpellier (21h00) : celui de Tulio De Melo, l'attaquant brésilien qui peaufinait sa condition physique ces derniers mois, et avait laissé Robert Vittek s'installer dans le rôle d'attaquant de pointe titulaire ; et celui de Pierre Emerick Aubameyang, le jeune attaquant venu de Milan et de Dijon qui expédie Eden Hazard sur le banc. Gervinho, la recrue du Mans, patientera une nouvelle fois parmi les remplaçants. Ludovic Obraniak, en pleine bourre en sélection polonaise mercredi, conserve sa place de titulaire. En défense, Garcia a préféré Mathieu Debuchy à Franck Béria sur le côté droit.

L'équipe:

Butelle - Debuchy, Rami, Plestan, Emerson - Mavuba (cap.), Balmont, Cabaye - Obraniak, Aubameyang - De Melo. Rempl. : Mouko (g.), Béria, Chedjou, Dumont, Hazard, Gervinho, Vittek.

Bordeaux, «encore du boulot»

Si Laurent Blanc a décrété deux séances de huis clos cette semaine, avec une opposition interne mercredi, c'est officiellement pour donner du temps de jeu supplémentaire à ses joueurs. Mais derrière l'argument, ainsi qu'une sérénité de façade, et avant de recevoir Nice dimanche (17h00), le technicien bordelais sait que malgré deux victoires en deux matches, sa formation n'en demeure pas moins sujette à certains dysfonctionnements. N'excluant pas un éventuel « coup de pompe », lié à de « fortes chaleurs », il compte « améliorer des qualités physiques » pas encore « optimales ».

« Face à Lens et Sochaux, j'aurais aimé que mon équipe accentue son avance et sa supériorité technique. Mais en début de saison, on ne peut pas tout réclamer, a-t-il indiqué. Ce qui compte avant tout, c'est le résultat, et après, la manière. Mais on progresse. Il faut responsabiliser les joueurs et individualiser les erreurs commises, en ayant davantage de concentration et d'implication. » « Pour l'instant c'est bien car les résultats sont là, mais dans la manière, il y a encore du boulot, complète un Marc Planus heureux, mais pas totalement rassuré. Six points et sept buts marqués, c'est bien, mais nous les avons pris en étant moyen-bons ! On a été bousculé face à Lens et Sochaux, et ces petits rappels font que l'on ne se sent pas invincible. »

Bordeaux s'inspire de Lyon

Sûr de la force de son groupe, le défenseur central ne se sent pas pour autant à l'abri d'un revers de médaille. « A domicile, on est convaincu qu'avec notre jeu et notre philosophie, on peut faire la différence (Bordeaux y est invaincu depuis le 7 octobre 2007, soit 34 matches de L1, NDLR). On s'inspire un peu de la force qu'a eue Lyon (dernier vainqueur à Chaban-Delmas) durant plusieurs années, pour y arriver. Mais je ne pense pas non plus, que l'on soit à l'abri d'une défaite telle que celle concédée face à Toulouse - à l'extérieur - la saison dernière (3-0, 27e journée). »

Ils ont gagné 4-0 avec de la chance contre Nice

Moi je pense que Bordeaux n'ira pas loin dans cette saison :heyhey:

Dimanche,Marseille-Bordeaux

Deux incertitudes dans le onze

Les dernières informations disponibles sur le onze de départ envisagé par Raymond Domenech pour France - Roumanie ont dissipé quelques-uns des doutes qui planaient encore avant l'ultime séance d'entraînement, qui a eu lieu vendredi soir. Ainsi, selon les informations de L'Equipe, publiées dans son édition de samedi, la paire habituelle de récupérateurs Toulalan - L. Diarra devrait encore être alignée (l'option A. Diarra était dans l'air), ainsi que Henry côté gauche (Malouda rôdait) et Benzema en pointe.

Le buteur du Real Madrid aurait été informé jeudi qu'il allait débuter. Ce serait une forme de pari pour Domenech qui ne l'a plus aligné d'entrée en compétition depuis un an et France - Serbie (2-1) et qui avait été récompensé d'avoir choisi Gignac aux Féroé (1-0). Le Toulousain pourrait cependant connaître une nouvelle titularisation côté droit, où il est en concurrence avec Anelka, qui a occupé ce poste excentré lors des deux derniers matches de la France.

Pour le rôle de défenseur central axe gauche, il restait encore très difficile de savoir, hier soir, qui d'Abidal ou Escudé serait élu. Une certitude : Ribéry ne débutera pas au milieu. Il se réserve pour la dernière demi-heure, si besoin, voire pour Serbie - France. Dans le but, Lloris doit jouer s'il se confirme qu'il a récupéré du choc au mollet gauche reçu mercredi.

On va se faire écraser xD

1-1

Bravo à Escudé

Foot - Bleus
Lloris : «Une faute d'arbitrage»

Hugo Lloris a été expulsé dès la neuvième minute de Serbie-France.(EQ)Hugo Lloris a vécu une soirée qu'il n'est pas près d'oublier, à Belgrade en étant le héros malheureux de Serbie - France (1-1), expulsé dès la 9e minute du match suite à une sortie dans les pieds de Zigic. A ses yeux, elle était propre. Le gardien de l'OL est formel sur son innocence. «J'ai été très surpris car il n'y a vraiment pas contact, assure le successeur de Steve Mandanda. Malheureusement, c'est une faute d'arbitrage, qui sanctionne à la fois moi et mon équipe. C'est malheureux à ce niveau-là.»

Lloris a surmonté son stress sans chercher le débat avec Roberto Rossetti, l'homme qui a infligé une double peine à l'équipe de France. «Il est l'arbitre, il faut respecter sa décision même si c'est une erreur. J'ai fait ce qui me semblait juste de faire. Je n'ai rien à me reprocher, aucune raison de douter. Je prends ça de haut et je passe vite à autre chose, il y a des échéances importantes qui arrivent.»

Expulsé, le jeune homme aux 5 sélections a suivi toute la rencontre «dans le couloir sur la pelouse, et je vous assure que c'est plus facile d'être sur le terrain qu'en dehors.» « Quand on voit les partenaires se défoncer comme ça, on a envie de participer, sourit-il. C'est encore plus stressant de vivre ça en dehors. Mais notre équipe a montré un beau visage, une très belle réaction. Avec plus de chance on aurait pu gagner. Il y avait la place pour résister et l'emporter à onze. On s'est adapté, on a montré un bel état d'esprit.»

Hugo Lloris présente la particularité d'être le premier gardien expulsé de l'histoire de l'équipe de France. - Cé. Ro. (à Belgrade)


GIGNAC NE SE FORMALISE PAS
Sorti au bout de dix minutes pour faire entrer Steve Mandanda, André-Pierre Gignac a indiqué que son cas personnel «passait au second plan». Le Toulousain a vu un « match héroïque ». «C'est dommage que la poisse nous poursuive un peu mais ça ne va pas durer. Moi je n'ai que six sélections, j'espère que j'aurai l'occasion de me rattraper de ma performance contre la Roumanie dès le prochain stage.» Particulièrement enthousiaste, Gignac assure que le groupe croit encore à la qualification directe. «Les Serbes peuvent faire deux faux pas et nous, on espère prendre six points.» Ce serait contre les Iles Féroé et l'Autriche.

Source: l'équipe

C'est dommage on aurait pu gagné,j'ai vu le match et la France a dominé même s' ils étaient 10 contre 11.

Par contre à la fin du match un joueur de la Serbie a fait un signe pour dire que l'arbitre est fou,expulsion à la 90ème minutes(aux alentours)

On doit faire barrage

Grosse erreur de l'arbitre sur Lloris qui avait pourtant fait une belle action...

Très bonne sortit de Lloris mais Mandanda au cours du match à fait un arrêt magnifique

J'espère qu'au dernier match ils vont remonter...

OM-Milan, un parfum retrouvé

Impossible, au moment des retrouvailles, de faire abstraction des trois matches entre Marseille et Milan en C1, disputés en 1991 et 1993.

Marseille-Milan, l'affiche ne peut pas laisser totalement indifférent. «Moi, ce que je vois avec mon petit regard de Marseillais, c'est le retour aux années fastes de l'OM», lance José Anigo. Le premier acte entre les deux équipes s'est joué en mars 1991 en quart de finale de la Coupe des clubs champions. L'équipe phocéenne alors dirigée par Raymond Goethals avait tenu tête aux Rossoneri d'Arrigo Sacchi à l'aller (1-1), avant de remporter le match retour sur tapis vert (3-0). Les Milanais avait prétexté une panne de projecteur à la 89e minute pour exiger que le match soit rejoué. Ils avaient finalement été sanctionnés par l'UEFA pour ne pas être revenus sur la pelouse lorsque la lumière revint.

Deschamps : « Ça se jouera sur le terrain »

«Je vais déjà essayer de contrôler la lumière du vestiaire pour que mes joueurs puissent me voir, a plaisanté Didier Deschamps, lundi, en réponse à une question d'un journaliste transalpin sur cet épisode. Côté italien, je sais qu'on se rappelle très bien de cette histoire. Milan a payé très cher puisqu'il a été exclu deux ans.» Un an, souffle-t-on à l'entraîneur marseillais. «Ah bon ? Eh bien j'aggrave encore un peu la sanction... De ce que j'ai lu, Adriano Galliani s'en rappelle encore, c'est un point noir dans sa carrière. Pour moi, tout ça appartient au passé. Je suis convaincu que mardi, tout se jouera sur le terrain.» Lors de l'annonce du tirage au sort, le vice-président du club lombard avait déclaré : «Maintenant, les projecteurs fonctionnent. Je pense qu'il n'y aura aucun problème d'énergie électrique.»

Anigo : «Milan ne nous a jamais éliminés»

Deux ans plus tard, l'OM et Milan se retrouvent de nouveau, mais en finale de la Ligue des champions cette fois. Rebelote. Les Marseillais font tomber les équipiers de Paulo Maldini grâce à un but de Basile Boli. «Ce ne sont que de bons souvenirs, s'enthousiasme José Anigo. Milan ne nous a jamais éliminé. Peut-être qu'ils vont y penser...» A en croire Leonardo, l'actuel entraîneur des Rossoneri, ça ne sera pas le cas. «C'est normal que les gens regardent le passé. Maintenant, beaucoup de choses ont eu lieu depuis. Notre confrontation n'aura rien à voir avec tout ça.» A l'époque, Mathieu Flamini n'était âgé que de neuf ans. «Je n'étais pas au stade, mais en famille. Ça reste un moment inoubliable. Ce sont ces exploits de l'OM qui m'ont donné envie de m'accrocher au foot.» Le troisième acte, mardi, pourrait en inspirer d'autres.

Paris a beaucoup de crédit

Nous avons interrogé d'anciens adversaires du Paris-SG cette saison. Et ils ont tous l'impression que l'équipe de la capitale n'a pas grand-chose à envier aux meilleurs.

Pris contre Monaco en flagrant délit de manque de jugeotte (0-2), le Paris-SG va passer un test important contre Lyon dimanche soir (21h00), et nul doute qu'une défaite sera interprétée comme la révélation de certaines limites. L'actionnaire principal a assigné l'objectif de la troisième place à ses hommes. Or, vu des tribunes, cela semble un peu haut pour une équipe qui cherche encore sa défense centrale et n'a pas une profondeur de banc démente. Vu du terrain, les adversaires de Paris cette saison sont moins sévères. «Il y a un milieu exceptionnel et de véritables bombes devant, relève René Girard qui avait arraché un nul (1-1) avec Montpellier. Malheureusement cette équipe a des soucis d'effectif. Il lui a manqué Hoarau, il lui manque Erding.»

Mathieu Coutadeur présente la particularité d'avoir joué Paris avec Le Mans (1-3) et d'avoir vu sa nouvelle équipe, Monaco (2-0), l'emporter ensuite. «On aurait dû battre Lyon (2-2) et contre Paris, on s'est senti un peu impuissant», dit-il pour faire comprendre que le PSG «a les moyens de jouer le haut du tableau». «C'est une équipe très difficile à contourner et quand elle a récupéré le ballon, elle explose devant. C'est vraiment ça. Cette année, Clément et Makelele participent davantage au jeu mais l'équipe défend toujours à six. Ils laissent les attaquants faire la différence mais ils les soutiennent vraiment. Le bloc est toujours compact.» Coutadeur a senti «des automatismes et une conviction» nés de la saison dernière. «La base arrière n'a pas changé et il y a quatre grosses individualités devant.»

«Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon»

Si Girard confirme que l'équipe de Kombouaré «a les joueurs pour laisser venir et jouer le contre», nos témoins refusent toute caricature du jeu parisien. «Ils avaient été très en réussite sur le plan offensif, mais ce n'est pas un hasard, relève Philippe Montanier, battu chez lui avec Valenciennes (2-3). Ils animent très rapidement le jeu. Ils n'ont pas juste des individualités. Luyindula, Erding et Sessègnon sont déjà capables de bien combiner.» Un banc insuffisant ? «Chantôme, c'est costaud, nuance Girard. Luyindula fait un bon début de saison... Avec trois joueurs comme lui, Eding et Hoarau, tu peux faire tourner.» Sur la défaite de Louis-II, Montanier «ne croit pas à la thèse du manque de maturité». «On les voyait tous plus près de la victoire que de la défaite, mais le jeu appelle l'erreur, excuse-t-il. Ça s'est joué à pas grand-chose, exactement comme à Valenciennes dans l'autre sens.» Pour Girard, aucun doute : «Les Parisiens donneront du fil à retordre à Lyon.»