Les nouvelles du rugby

Picamoles voit la vie en rose

Récente révélation du rugby français, Louis Picamoles vient de disputer son premier match sous les couleurs toulousaines. Une réussite avec une nette victoire sur le voisin albigeois (17-43) à laquelle Picamoles a activement participé. Au coeur d'une saison montpelliéraine houleuse, Louis Picamoles avait d'abord dit non à Toulouse, préférant rester fidèle au club héraultais. Il revient sur son choix de signer à Toulouse sur le site du club.« On connaît mon premier choix qui a été de rester à Montpellier. Des choses se sont passées au sein du club et Toulouse m'a rappelé pour me dire que la porte était encore ouverte. Au vu des problèmes rencontrés à Montpellier, des certitudes un peu envolées, de ce qui avait été dit, il m'a paru évident de rejoindre Toulouse ».

Se mettre en danger pour progresser

Si la confiance du jeune homme avait été ébranlée par son ancien club, il était également désireux de relever un nouveau challenge sportif et de relancer une progression au point mort ces derniers temps.« Toulouse est un club qui va me permettre de progresser, de me mettre en danger, ce qui me manquait un peu. C'est peut être ça qui m'a fait stagner, voire régresser l'an dernier. Je viens ici avec l'objectif de progresser, d'avoir du temps de jeu bien sûr mais aussi d'avoir cet aspect de concurrence forte à mon poste qui va me pousser constamment à travailler plus pour jouer »En effet la concurrence avec Shaun Sowerby devrait faire des étincelles, pour le plus grand bonheur des Rouge et Noir.

Mais pour l'instant Louis Picamoles en est encore à découvrir son nouveau club et la ville de Toulouse. « Pour le moment, ça se passe bien, la reprise est dure, c'est normal mais ça me fait plaisir de retrouver un groupe sain. Il est plus facile de s'intégrer et de faire sa place dans un groupe lorsqu'il y a une bonne ambiance (...)Je n'ai pas trop eu le temps de trouver mes marques à Toulouse. Celà fait 2 mois que nous sommes arrivés avec mon amie et nous avons plus pris le temps de nous acclimater à notre habitation et aux commodités. Pour le moment, on est pas encore bien rodés sur la géographie toulousaine ! On a un peu de mal alors heureusement, on a le GPS ! » Et de conclure « J'espère qu'on va faire plaisir au public cette saison. C'est clair que je connais un peu l'ampleur qu'a le public toulousain et le rugby à Toulouse. »

Porical et Pérez out une semaine

Jérôme Porical et Jean-Pierre Pérez vont devoir observer une semaine de repos. L'arrière, sorti en souffrant fortement de la hanche, a passé des examens dont le résultat a montré qu'il ne souffrait que d'une grosse contusion sur la crête iliaque. Egalement sorti en cours de rencontre face aux Brumbies, Pérez souffre d'une légère entorse du coude et devra éviter tout contact durant une semaine. Les deux joueurs ne participeront donc pas à la dernière rencontre amicale de l'USAP contre le Racing-Métro 92 vendredi prochain à Aimé-Giral.

Les trois de Bath vont être fixés

Les trois joueurs de Bath, Andrew Lipman, Alex Crockett et Andrew Higgins vont être fixés ce lundi sur la décision prise par la Commission de discipline de la RFU. Le trio est accusé de prise de substances illicites (cocaïne) et de refus de se présenter à un contrôle anti-dopage. Les audiences ont eu lieu de mercredi à vendredi la semaine dernière. Une affaire qui a déjà valu à Justin Harrisson une suspension de huit mois. Suspension sans effet puisque le joueur avait mis un terme à sa carrière à la fin de la saison dernière.

McAlister rentre à la maison

Luke McAlister, trois-quart international néo-zélandais, a été déclaré apte à disputer le deuxième match de North Harbour dans le championnat des provinces néo-zélandais. Il s'agira de son premier match en Nouvelle-Zélande après son départ pour Sale en 2007. L'objectif étant, bien entendu, de pouvoir intégrer à nouveau les rangs des All Blacks en vue de la prochaine Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.

Merci et quand est-ce que reprend le Top 14?

Il recommence le Vendredi 14 août

La L1 recommence avant :heyhey: ^^

L'Australie y croit

En affrontant l'Afrique du Sud, les Wallabies s'attendent à devoir relever un très gros défi physique. Ils se préparent pour répondre présents.

Très impliqué dans la préparation du match contre l'Afrique du Sud en l'absence du coach Robbie Deans retenu par les obsèques de son père, le capitaine australien Sterling Mortlock estime que rien n'est joué d'avance. « Le fait d'avoir pris un point de bonus face aux All Blacks peut faire la différence. Cela s'est déjà vu dans le passé. La réalité de ce Tri-Nations est que les équipes sont très proches les unes des autres, les trois. Et les victoires à l'extérieur sont plutôt rares. Nous devons donc tout faire pour être en mesure de faire un bon résultat samedi face aux Springboks, en espérant gagner ».

Prêt au combat physique

Et le fait que l'Afrique du Sud ait battu des All Blacks balbutiants ne fait que renforcer ce sentiment chez les Wallabies, à l'image du talonneur Stephen Moore. « C'est un gros défi pour nous. Il est primordial de remporter tous les match à domicile. Après, n'importe quelle victoire à l'extérieur peut nous mettre sur la bonne voie pour la victoire finale. C'est dans cet état d'esprit que nous abordons le match de samedi. Une victoire serait très importante pour la suite du tournoi. Mais avec trois matches à domicile pour commencer, les Boks sont dans des conditions idéales ». Moore est cependant conscient que le défi physique sera très important. Il n'oublie pas que ses coéquipiers l'ont perdu face aux Blacks et que ces derniers ont plié face aux Boks. « Nous n'étions pas au bon niveau physique à Auckland. D'année en année, les matches internationaux deviennent de plus en plus physique, c'est comme ça. Il faut répondre présent. Mais quand vous regardez la condition physique de certains avants sud-africains, c'en est presque effrayant. C'est quelque chose qu'il va falloir savoir appréhender ». B.L.

Le XV type reconduit

Robbie Deans a rappelé 21 des 22 joueurs ayant joué le premier match face aux Blacks pour affronter l'Afrique du Sud. Le XV de départ sera le même.

Robbie Deans a annoncé ce mercredi la composition du XV australien qui affrontera l'Afrique du Sud, au Cap, samedi, lors de sa deuxième rencontre dans le Tri-Nations 2009.

L'entraîneur et sélectionneur de l'équipe d'Australie a choisi de reconduire les mêmes titulaires que lors de la première journée, et la défaite (22-16) en Nouvelle-Zélande face aux Blacks. Une première depuis l'arrivée aux manettes du coach néo-zélandais il y a un peu plus d'un an. Seul changement dans le groupe de 22, la non-sélection du flanker Phil Waugh, remplacé numériquement par le trois-quarts Peter Hynes.

Les Boks veulent enchaîner

Quatrième acte du Tri Nations samedi, avec la rencontre entre les Sud-Africains et les Australiens. Un match compliqué pour les Wallabies, contre des Boks toujours invaincus.

L'Afrique du Sud a l'occasion de frapper un grand coup samedi (à partir de 17 heures, en direct commenté sur notre site), pour son troisième match du Tri Nations. Une victoire sur un score assez large contre les Australiens, au minimum 19 points d'écart, les placeraient largement en tête de la compétition à mi-chemin, avec trois succès en autant de rencontres disputées. En fonction des rencontres entre les Blacks et les Australiens, ils pourraient même remporter le tournoi.

Malgré les deux succès d'affilée contre les Blacks, John Smit, le capitaine des Boks, refuse de s'enflammer : «Tous le monde nous voit déjà soulever le Tri Nations, mais on n'a rien gagné pour l'instant. En plus, on n'a rien fait d'exceptionnel jusqu'à maintenant. On s'est contenté de gagner nos matches à domicile, ce que les équipes qui reçoivent sont censées faire. Mais la victoire dans cette compétition se joue à l'extérieur.»

La science du jeu australien

Ils auront l'occasion de poursuivre le travail, puisqu'ils reçoivent pour la troisième fois d'affilée, à Cape Town. La dernière fois que les deux formations s'y étaient affrontées, c'était en 2007. L'Afrique du Sud s'était imposée de justesse (22-19) contre une équipe qui pose traditionnellement des problèmes aux Boks. John Smit : «L'Australie, c'est toujours une équipe différente à jouer. Ils ont de très bons joueurs, se préparent parfaitement, s'entraînent bien, et dissèquent le jeu sud-africain mieux que nos autres adversaires.»

Et l'analyse de Robbie Deans, le sélectionneur de l'équipe d'Australie, est simple : les Boks misent tout sur leur puissance : «On a vu qu'ils avaient enfoncés les Blacks avec leur physique et leur puissance, mais aussi avec leur très bon jeu au pied. Ils peuvent jouer de beaucoup d'autres manières, même si je doute que ce sera le cas contre nous... A nous de trouver la réponse à ce défi.» Le centre australien Berrick Barnes enchaîne : «On sait à quoi s'attendre. C'est encore plus évident après leurs deux premiers matches où ils ont été particulièrement impressionnants. A nous de faire face et de bien défendre pour s'imposer.» La mission s'annonce toutefois ardue pour les Wallabies qui se sont inclinés au cours de leurs cinq dernières visites en Afrique du Sud. -

Merci pour cette information

Les Boks intouchables

Il n'y a pas eu photo. L'Afrique du Sud a largement dominé l'Australie (29-17) et se retrouve largement en tête de ce Tri Nations. :yesyes:

Trois minutes. Pendant trois minutes, les Wallabies ont pu faire croire que la guerre des mots à laquelle ils s'étaient livrée toute la semaine allait avoir des répercussions sur le terrain. Le temps, dans les premiers instants du match, de s'installer dans le camp sud-africain grâce au jeu au pied de Matt Giteau, de se montrer impérial dans l'alignement et d'envoyer Ashley Cooper à l'essai. Mais le Springbok semble être un animal à sang froid. Un animal qui sait faire le dos rond quand gronde la tempête et qui repart à la charge dès que le vent baisse. Grandement aidés par un festival ininterrompu de fautes adverses, les Boks restaient toujours au contact et passaient rapidement devant grâce à la botte de l'inévitable Morné Steyn. Pour le reste, la rencontre tenait ses promesses de jeu restreint. Le ballon voyageait souvent par les airs avant de se retrouver au coeur des regroupements. Fidèles à leur tactique gagnante, les Sud-Africains visaient à occuper le terrain adverse et provoquer des fautes pour scorer derrière. D'aucuns trouveront cela restrictif, mais la façon dont les Springboks maîtrisent leur art force le respect. Comme face à la Nouvelle-Zélande, les Australiens se distinguaient par leur indiscipline. Ils allaient jusqu'à terminer la première période à treize. Dans un tel contexte, John Smit se permettait d'ouvrir au pied pour Victor Matfield qui filait inscrire le seul essai sud-africain. Face à des Australiens en déroute, allait-on voir les Boks essayer d'envoyer enfin du jeu ?

Les Wallabies en déroute

Las, Bryan Habana, visiblement pas dans un bon jour, et les ailiers Boks n'avaient que très peu d'occasions d'enflammer le jeu tant les Boks refusaient de se mettre en danger. A tel point que les Wallabies n'encaissaient que trois points pendant la durée cumulée des deux expulsions de Giteau et Brown. Mais de fautes répétées en gestes d'agacement, les Australiens finissaient par sombrer dans un à-peu-près inquiétant, et sûrement très énervant pour Robbie Deans, qui permettait à l'Afrique du Sud de réciter ses gammes sans jamais être inquiétée. A la fantaisie et l'inspiration, les Boks avaient préféré la maîtrise et l'efficacité (avec pour symbole les 8 touches gagnées sur lancé adverse par les Boks). Les amateurs de grandes envolées pourront le regretter mais tant que ce jeu sera victorieux, il n'y a aucune raison que les champions du monde décident d'en changer. A un quart d'heure de la fin, un sursaut d'orgueil australien voyait Giteau allonger le bras suffisamment pour inscrire un essai anecdotique puisque l'Australie ne parvenait pas à accrocher le point de bonus. Pour les Boks, s'annonce maintenant le défi des matches à l'extérieur après trois rencontres disputées à domicile. Décrochée au classement et à la peine dans le jeu, l'Australie doit se remettre en question.

Ils sont très fort ces Boks

Albi entre en résistance

A la veille de retrouver le Top 14, Eric Béchu, entraîneur d'Albi, sait que tout ne sera pas une partie de plaisir et que tout le monde viendra à Albi pour prendre des points.

Questions à Eric Béchu:

« Eric Béchu, comment abordez-vous la nouvelle saison ?

Plusieurs sentiments se mêlent. Il y a beaucoup de plaisir, bien sûr, car ce ne fut pas facile de revenir dans le Top 14. Mais aussi beaucoup d'appréhension. Nous savons très bien que tout sera compliqué.

Dans un Top 14 qui s'annonce très disputé, avez-vous déjà des objectifs ?

L'objectif d'Albi est très simple. C'est la douzième place, synonyme de maintien. C'est tout.

Vous retrouvez donc le Top 14 au moment où sa formule évolue. Comment jugez vous cette nouvelle mouture ?

Je la juge intéressante car tous les matches auront leur importance. C'est fini de voir, à certains moments de la saison, des équipes ne pas jouer le jeu. Il ne devrait plus y avoir d'impasses. Le problème, c'est que personne ne fait l'impasse en venant à Albi. Personne ne fait tourner en venant chez nous car toutes les équipes se disent qu'il faut prendre des points à Albi. C'est normal, je penserai la même chose si j'entraînais une plus grosse formation. A nous de résister.

Il y a eu pas mal de mouvement à l'intersaison. Est-ce que les recrues se sont bien intégrées ?

Dans ces mouvements, il faut voir que beaucoup de joueurs viennent des Espoirs. Nous avons misé sur la jeunesse et nous en sommes très contents actuellement. Leur comportement est exemplaire.

Le rôle de Vincent Clément dans le groupe devrait être encore essentiel cette saison...

Vincent est clairement l'âme du groupe. Il est le capitaine, le leader. Mais des joueurs anciens au club comme Yohann Misse ou Paul Guffroy ont aussi un rôle à jouer. Il ne faut pas chercher à faire sortir un joueur du lot, mais Vincent est très important dans la vie du groupe.

En plus du Top 14, vous allez aussi retrouver le Challenge Européen. Est-ce que cette compétition fera partie de vos objectifs ?

Clairement, le Challenge n'est pas un objectif. Pour autant, nous ne galvauderons pas notre participation car c'est toujours intéressant de sortir des frontières et de se confronter à un autre rugby. C'est une bonne occasion de donner de la maturité à certains joueurs qui sont encore jeunes. Et ça, c'est quelque chose qui n'est pas possible en Pro D2. Tous les matches se jouent à la vie, à la mort et c'est très difficile de tester des joueurs. Le Challenge Européen nous donne une latitude de six matches pour essayer des joueurs.

En ce moment, l'impatience doit être grande, à quelques jours de la reprise.

Oui, c'est sûr. Mais, comme nous savons que ce ne sera pas non plus une partie de plaisir, nous profitons des derniers jours de répit.

Et pour commencer, ce sont des retrouvailles avec le Racing Métro 92, l'autre promu.

Et ce n'est pas un cadeau. C'est tout sauf un départ en douceur. Ils ont mis en oeuvre des moyens qui font qu'il est impossible d'imaginer qu'ils vont finir en dessous de la huitième place. Ils sont très difficiles à jouer. L'an dernier nous avions vu leur compacité devant, leur énorme jeu au pied et leur pragmatisme. Ils nous ont battus deux fois l'an dernier et ils sont largement favoris pour ce match ».

Albi dans le top 14,si j'avais su xD

Ils vont animer le Top 14

Révélations, transferts tonitruants ou valeurs sûres, le Top 14 est riche de joueurs de qualité. Tour d'horizon des hommes qui vont animer la saison 2009-2010.



Jonny Wilkinson face aux poteaux, une image que les adversaires de Toulon doivent s'attendre à voir souvent. L'Anglais espère bien relancer sa carrière sur la Rade.(EQ) (undefined)

Sébastien Chabal sera incontestablement un attrait du Top 14. Mais le grand barbu du Racing Métro 92 sera attendu sur tous les terrains par des joueurs prêts à en découdre. Le retour en France risque d'être mouvementé.(EQ) (undefined)



En signant à Clermont, Morgan Parra devrait franchir un nouveau palier dans sa carrière. Et s'imposer également en équipe de France.(EQ) (undefined)

Le trois-quart sud-africain François Steyn sera une des stars du Racing Métro 92. Après le Super 14 et le Tri-Nations, la jeune merveille enchaîne sur le Top 14.(EQ) (undefined)

Bourgoin racheté ?

Il manque 1,5 million d'euros à Bourgoin pour boucler son budget. Conséquence directe, quatorze licences sont bloquées et la fusion avec le LOU se rapproche.

Le moins que l'on puisse dire est que la saison commence mal pour Bourgoin. Malgré une lutte conséquente, les Berjalliens se sont inclinés d'entrée lors de la réception de Clermont (28-37). Une réception qui n'avait pas été abordée de la meilleure des manières puisque pas moins de quatorze licences avaient été bloquées. Ainsi, on pouvait retrouver dans les travées de Pierre-Rajon des joueurs qui n'avaient appris que le matin même qu'ils ne pouvaient pas disputer la rencontre face à Clermont. La faute à un budget qui n'est toujours pas bouclé. De quoi attiser la colère du capitaine Julien Frier. «On nous prend pour des cons, aucun dirigeant n'est venu nous parler. Pour moi, la solidarité ce n'est pas ça». Cette décision de la LNR empêchait Bourgoin d'aligner ses recrues ainsi que les joueurs dont le contrat avait été prolongé. Soit dix joueurs prévus sur la feuille de match (Sénio, Di Bernardo, Vuli Vuli, VAn Zyl, Charlet, Viazzo, Jooste, Labrit et Tchou-gong).

Vers une fusion avec le LOU

Xavier Péméja, entraîneur de Bourgoin raconte le feuilleton vécu par l'équipe. «Il y a un mois, comme il n'y avait toujours pas de sponsor maillot, on est allé voir les dirigeants, qui nous ont certifié qu'on aurait tous les joueurs en nous disant : occupez-vous du sportif. il y a dix jours, on est retourné les voir, même chose (...) Ce matin, à 11h30, ils nous ont certifié qu'on n'aurait pas tous les joueurs». Bourgoin devrait officialiser la semaine prochaine son rachat par Olivier Ginon, annonce L'Equipe, ce dimanche. Ce dernier, patron de GL Events (spécialiste de l'événementiel), est d'ores et déjà actionnaire du Lyon OU (Pro D2) et ce rachat devrait signifier un rapprochement entre les deux clubs la saison prochaine. Yann Labrit, privé de match samedi, conclue fataliste «Ça va mettre un grand coup au moral des supporters. Mais c'était soit ça, soit mourir».

L'Australie relève la tête

Les Wallabies signent leur première victoire dans le Tri Nations (21-6) aux dépens de l'Afrique du Sud, qui devra encore attendre pour s'adjuger le tournoi.

Alors que pour certains, ce match ne devait être qu'une promenade de santé et proclamer l'Afrique du Sud vainqueur du Tri Nations 2009, l'Australie a décidé de jouer les trouble-fête. Conséquence directe, les Springboks devront impérativement s'imposer face aux All Blacks pour pouvoir soulever le trophée. Un trophée que les Néo-Zélandais peuvent encore espérer décrocher, à condition de remporter leurs deux derniers matches avec le bonus offensif.

Après la leçon de rugby reçue la semaine dernière, les Australiens ont resserré les rangs et ont défendu avec une main de fer. C'est d'ailleurs sur ce secteur que les Wallabies ont véritablement dominé le match, repoussant inlassablement les offensives sud-africaines. Peut-être trop confiants après leur dernière victoire, les Boks se sont contentés de rester au contact en première période. Les bottes de Giteau et de Steyn assurant les points pour les deux formations.Et pourtant, il y avait du jeu de produit et le public pouvait en profiter. Il fallait d'ailleurs un exploit de Bryan Habana pour empêcher les Australiens de scorer plus rapidement.

Plus de rage chez les Australiens

Devant leur public, et devant le regard du monde du rugby qui ne s'était pas privé de critiquer leur inefficacité, les Australiens avaient à coeur de prouver qu'ils n'étaient pas que des sparring partners de luxe dans ce Tri Nations. Appliqués et sérieux, les hommes de Robbie Deans passaient à la vitesse supérieure en seconde période et réussissaient à franchir la ligne par deux fois (Ashley-Cooper et O'Connor) pour mettre les Boks K.-O. Ces derniers avaient beau jeter toutes leur forces dans la bataille, il était trop tard et jamais la défense australienne n'allait être prise en défaut. Cette victoire pour l'honneur ne fait bien évidemment pas le bonheur des Sud-Africains et les place sous la menace directe des All Blacks, qu'ils rencontreront lors du prochain match. Si les champions du monde restent favoris, l'Australie a prouvé qu'ils n'étaient pas infaillibles.

Steyn bientôt au Racing

François Steyn, qui a remporté samedi le Tri-Nations avec l'Afrique du Sud, est attendu «aux alentours du 20 septembre» au Racing-Métro où il s'est engagé pour trois saisons. «On est en train de caler son arrivée, qui devrait avoir lieu autour du 20 septembre. Il sera probablement dans les tribunes pour le match contre Montpellier, voire dans le groupe mais c'est Pierre Berbizier (l'entraîneur francilien) qui en décidera», a déclaré directeur général du club francilien, Franck Boucher à l'AFP. Il ne reste plus qu'à homologuer son contrat avec la LNR, ce qui est une formalité», a poursuivi M. Boucher. L'international de 22 ans peut aussi bien jouer ouvreur, centre, ailier ou arrière. Champion du monde en 2007, il compte 35 sélections sous le maillot des Boks.



3e sacre pour l'Af'Sud

Cinq ans après son dernier titre remporté en 2004, l'Afrique du Sud s'est offert le troisième Tri-Nations de son histoire grâce à sa victoire en Nouvelle-Zélande (32-29), samedi à Hamilton. Le dernier match entre les Blacks et l'Australie n'y changera rien.

1998, 2004, et donc 2009 : l'Afrique du Sud peut mettre une troisième croix dans la case Tri-Nations après avoir réalisé l'exploit de dominer la Nouvelle-Zélande samedi à Hamilton (29-32). Sacrés champions du monde en 2007, les Boks ont ainsi mis fin à quatre ans de domination néo-zélandaise dans l'épreuve. Et ils l'ont emporté avant même l'ultime match de l'édition 2009 opposant ces mêmes Néo-Zélandais à l'Australie.

Menant de dix points à l'issue de la première période (22-12) grâce notamment à un essai du demi de mêlée et capitaine Fourie du Preez transformé par Morne Steyn, l'Afrique du Sud a également pu compter sur l'autre Steyn, François, et son pied, pour sceller son succès. Dès l'entame de la seconde période, l'écart est passé à dix-sept points sur une judicieuse interception de Jean de Villiers conclue par un essai, et transformé par Morne Steyn.

Malgré la bottte de Dan Carter, auteur d'un 100 % au pied (cinq pénalités, deux transformations), et une réaction des Blacks dès la fin de première période, ce sont bien les hommes de Pieter de Villiers, très solides défensivement, qui ont repoussé les assauts des protégés de Graham Henry. Sitiveni Sivivatu a bien réussi à percer l'arrière garde sud-af' à la 55e (19-25) et Richie McCaw l'a imité en toute fin de match (29-32, 78e). Insuffisant face à ces Boks-là, qui n'ont perdu qu'une rencontre (contre l'Australie) durant tout le tournoi.

Bravo à eux

Il faut le faire pour battre les Alls Blacks

«Paris a encore du chemin»

Après s'être prononcé sur le jeu restrictif du Top 14, Alain Penaud revient sur la victoire du Stade Français face à Castres. Malgré l'ampleur du score (44-18), le collectif parisien est encore poussif.

«Si l'on regarde bien, il y a eu l'ère Galthié avec une équipe qui maîtrisait son projet de jeu. Et derrière, il y a eu l'ère McKenzie avec un jeu minimaliste. L'équipe n'a jamais réussi à se renouveler et Ewen McKenzie a imposé une rupture alors que le système précédent était maîtrisé par les joueurs. L'arrivée de l'Australien a été très préjudiciable, mettant le groupe dans le doute. Pour Paris, ll faut soigner la tête autant que réinstaller un jeu qui donne de l'assurance et de la sérénité. J'ai encore vu beaucoup trop de fautes de mains face à Castres (44-18).

Relâcher les esprits

De toute façon il fallait changer le staff en place. Christophe (Dominici), lui, a fait les frais de la mauvaise orientation de jeu de McKenzie avec qui il n'a jamais été en phase. Cela n'a fait que diviser le vestiaire. L'entraîneur australien a véhiculé des valeurs humaines qui ne correspondaient pas à ce club, qui plongeaient le groupe dans un grand désarroi. Tout le club espérait la nomination d'un nouvel entraîneur pour donner un nouvel élan. Didier Faugeron aura pour mission de relâcher les esprits.

Jouer sur le même tempo

On en était arrivé à trop vouloir séparer le jeu d'avants et de trois-quarts quand il faut être capable de faire jouer les quinze joueurs sur le même tempo. Le vrai défi de Delmas est de recentrer l'équipe autour d'un projet ambitieux. Réinstaller un dix aussi pour dynamiser le jeu. La titularisation de Beauxis à l'arrière n'est qu'une solution transitoire. Je ne suis pas convaincu qu'il soit en mesure de remonter des ballons pour remettre l'équipe dans le sens de la marche. Ce n'est pas un garçon qui a une âme de "joueur". Dans ce jeu parisien, il manque un créateur à l'arrière et à l'ouverture même si Oelschig est un bon animateur et un bon buteur. A la mêlée en revanche, Dupuy est capable d'amener son équipe. Ils leur restent encore beaucoup de chemin à faire pour accéder aux six premières places. Ce ne sera pas simple.»

Rien qu'en voyant le titre j'ai envie de dire "Tant mieux!"

Montauban garde la tête froide

En cas de victoire sur Castres mercredi, Montauban occuperait une étonnante quatrième place. Pourtant, le MTG XV garde la tête froide.

Quatrième journée de Championnat. Montauban se déplace à Jean-Bouin pour défier le Stade Français et les Montalbanais, après deux défaites, n'affichent qu'un seul point au compteur. Contre toute attente, les Tarn et Garonnais passent quarante points aux Parisiens et remportent leur première victoire de la saison. Pas mal pour un club réputé fragile hors de ses bases. En tout cas cette victoire semble avoir ouvert l'appétit des Montalbanais qui ont enchaîné avec deux victoires sur Toulon et Brive. Une feuille de route idéale qui voit le club postuler à une inespérée quatrième place, à condition de s'imposer face à Castres mercredi en match en retard de la troisième journée. «C'est sûr que nous sommes sur une bonne dynamique. Cela fait du bien au moral et nous permet surtout de travailler tranquillement en semaine» reconnaît le troisième-ligne Antoine Battut. Pour autant, personne au club ne s'enflamme. «Nous n'avions pas envisagé une telle position. Le classement n'est pas très important à ce moment de la saison. Quant à la victoire à Paris, elle équilibre la défaite que nous avons concédé chez nous face à Toulouse» calme Battut, auteur d'un essai le week-end dernier face à Brive.

«Une équipe qui joue le maintien»

Dispensé de semaine à trois matches en même temps que leurs petits camarades en raison de la grippe A qui avait frappé Castres, les Montalbanais vont devoir cravacher à contre courant des autres équipes puisque le match est reporté à ce mercredi. Un juste retour des choses selon Antoine Battut. «Contre le Stade Français, nous avions bénéficié d'une certaine fraîcheur. A nous de faire l'effort cette semaine. Mais c'est déjà très appréciable de jouer en Top 14, alors on ne va pas se plaindre si de temps en temps il faut jouer plusieurs matches par semaine». Le problème, c'est que dimanche, Montauban se déplace à Perpignan pour défier le champion de France, rien de moins. Battut encore, «D'abord, nous allons surtout penser à Castres qui va très vite arriver. Après il y aura Perpignan». N'empêche, ce rendez-vous avec le champion est déjà présent dans les têtes. «C'est sûr que nous nous attendons à une partie difficile. Perpignan va avoir à coeur de se rattraper devant son public après la défaite à Bourgoin. Nous, vous savez, nous restons à notre place. Nous sommes une équipe qui joue le maintien». Un objectif largement atteint depuis le retour du club dans l'élite.

Albi veut enchaîner

Après avoir enregistré sa première victoire de la saison devant Bayonne (19-14), Albi a l'occasion de confirmer mardi soir (19h30) dans le derby du Tarn face à Castres.

«Pour nous, les matches à domicile seront capitaux.» Enlisé en queue du classement, Albi a retrouvé vendredi soir la fierté de son pack au Stadium Municipal. Tombeur de Bayonne (19-14), le SCA a décroché un premier succès en Top 14 en ressuscitant cette bonne vieille recette des emmêlées étriquées à la maison : le combat. Mardi soir, en match en retard de la quatrième journée - reporté pour cause de grippe A -, le SCA d'Eric Béchu pourrait combler le retard qui le sépare de Montpellier (13e à six points d'avance) dans le derby du Tarn devant Castres.

Une quinzaine de blessés

Les "rencontres" houleuses avec les Bayonnais ont toutefois affecté les organismes. Touché au coudre droit, le troisième-ligne Vincent Clément est incertain alors que le deuxième-ligne François Tisseau, qui souffre d'une hernie cervicale, est d'ores et déjà forfait. Mais le dernier arrivé, l'arrière roumain Julian Dumitras, fera lui ses grands débuts sous la tunique du SCA. Après avoir répondu présent dans les phases de combat, les Albigeois devront néanmoins être plus ambitieux en terme de jeu et faire ainsi mentir le manager de Bayonne, Richard Dourthe, qui a déclaré après la rencontre qu'Albi ne proposait rien. Pour l'heure, comme le souligne le buteur Frédéric Manca, «il faut encore serrer les dents.»

Toujours engagé dans son marathon de six matches en trois semaines, Castres est à la croisée des chemins. Sans véritable ambition à Brive le week-end dernier (défaite 11-9), les Castrais pourraient toutefois recoller à hauteur de Biarritz (3e) en cas de succès. La formation de Laurent Travers et Laurent Labit doit pour cela éviter de (re)devenir ordinaire après un début de saison remarquable. Après avoir fait tourner à Brive, le staff du CO fera entrer les cadres à l'instar de Cameron McIntyre. Face à la hargne du SCA, le XV de Pierre-Antoine devra faire preuve de pugnacité en conquête. Mais comme le souligne Sébastien Tillous-Borde, Castres doit avant tout «prendre tous les points qu'(il) peut.»